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Les enfants du paradis

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Récit : Jeudi 29 novembre
01-12-2007

Jeudi : retour à Paris

Voilà, c'est fini. Après 4 jours intenses en émotion, nous rentrons à Paris. Fatigués mais heureux. Le bilan est finalement positif. L'avenir nous dira si cette rencontre est la bonne.
Le réveil est réglé à 3H30. Rendez-vous à 4H40 dans le hall de l'hôtel une dernière fois avec  A. pour partir à l'aéroport de P.

En attendant A. nous voyons partir les belles de nuit qui sortent de l'hôtel : elles viennent le soir en mini jupette et décolleté ( fait quand même -5 C), s'installent aux tables des messieurs seuls avec la technique je ne vous ai pas vu quelque part pour se faire offrir un verre ou plus.

A.arrive avec du retard, très endormie comme nous. Le chauffeur qui nous conduit roule doucement car le sol est très gelé. Le trajet nous semble interminable, l'angoisse du départ. Arrivés à l'aéroport, nous enregistrons nos bagages. Ils seront transférés à Moscou dans l'avion de Paris. Cela nous laissera plus libre de nos mouvements pour le transfert.
Dans l'aéroport, nous retrouvons les personnes israeliennes que nous avions croisées dans l'hotel. Pour elles, c'est le dernier voyage, elles repartent avec leurs enfants. Fin d'une aventure, début d'une autre. Nous papotons avec elles en anglais. Nous éprouvons un sentiment mitigé en voyant ces enfants terrorisés arrachés de leurs pays avec leurs mères radieuses qui se comportent comme si elles étaient chez elles. Les autres passagers les dévisagent dans la salle d'attente. Nous serions curieux de savoir ce qu'ils pensent de tout ça. Mais c'est aussi ça l'adoption internationale.


Nous embarquons après une attente de 30 minutes dans notre avion. Toujours aussi spartiate : on monte dans un bus qui fait quelques mètres pour vous déposer au pieds de la passerelle gelée et glissante. Quelques personnes avec un très forte odeur d'alcool pour nous rappeler que nous sommes encore en Russie. Il est 6H du matin et certains voient déjà des éléphants roses !


Le voyage se passe sans problème : petit déjeuner "aéroflot", sommeil, lecture. Arrivée à Moscou à 6H35, nous commençons à remonter le temps. Cette fois, le chauffeur pour le transfert est là, pas d'angoisse, pas d'attente, bref le grand luxe ! On apprécie quand on est fatigué.
Nous arrivons avec 3H d'avance dans l'aéroport de Moscou. Cela nous permet d'acheter quelques souvenirs. Nous passons rapidement les contrôles douaniers : rien à déclarer, pour attendre en zone d'enregistrements. Beaucoup d'attentes et de contrôles pour arriver enfin dans la salle d'attente de l'embarquement. Nous embarquons vers 10H10 dans notre avion pour un décollage prévu à 10H30. Une fois à bord, le commandant de bord dans un anglais très difficile à comprendre nous explique que les conditions météos sont mauvaises et que nous aurons du retard. Nous allons attendre plus d'1H30 avant de décoller. En réalité, nous nous apercevons qu'il n'y a qu'une seule piste en activé pour les décollage et atterrisage. Tous les avions attendent chacun leur tour en file indienne. Pourtant, le temps ne nous semblait pas si mauvais. Qu'est ce que cela va donner en plein hiver.


Nous décollons enfin vers 12H heures de Moscou. Un décollage "vertical" à la pilote de chasse. Le voyage nous semble interminable. Nous avons l'impression de faire du sur place et que le temps s'est arrêté. Ce doit être l'impatience de retrouver notre chez nous. L'avion se pose finalement à 15H heures de Paris avec 2H30 de retard ! Nous passons les contrôles (encore un !) et allons récupérer nos bagages. Surprise, il en manque une ! (l'autre nous sera ramenée finalement le lendemain à notre domicile avec une serrure endommagée).
Taxi et retour chez nous fourbus mais heureux de ce voyage qui a été très riche en émotion et en découverte. Si tout se déroule comme prévu, nous devrions y retourner dans quelques semaines pour une autre aventure (à suivre).

  Nota : les quatre pattes étaient très heureux de retrouver leurs maîtres. Nous avons été accueilli par des petits miaulements tout mignons d'Uria et un ronron sonore de Guillou. L'absence a été profitable pour eux car ils ont grossi.

 
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