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Les enfants du paradis

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Récit : samedi 24 novembre
30-11-2007

Samedi 24 :

Les valises sont revues et revues : rien ne manque, les passeports sont autour du cou, les doudounes de sortie, les goretex aussi, nous sont fin prêts pour l'aventure. Il ne fait pas très froid ici : 4 °c  et pourtant les gens sont très emmitouflés comme pour un hiver sibérien. Nous attendons fébrilement le taxi pour 11h30 dehors avec nos grosses valises. Impatients, jetant un coup d'oeil aux montres toutes les 10 secondes et détachés du monde. Super il est à l'heure. L'adrénaline commence à monter : vite à CDG. La circulation est fluide et le taximen sympa. Vers 12h40, nous sommes arrivés à Roissy.  je l'avais vu en photos comme tout le monde, mais, cela apparait vraiment grand.

Pour nous débarasser des valises, nous allons les enregistrer de suite. il n'y a pas trop de monde, dans le hall ce n'est pas la curée. Beaucoup de destinations variées aux quatres coins du monde, ce qui constitue une foule bigarrée. Comme nous sommes arrivés en avance, nous nous retrouvons au comptoir d'enregistrement avec les passagers du vol pour Moscou de 13h20. Que des russes avec des monceaux de valises. Pour nous, c'est rapide et voila une étape franchie. Nous allons nous restaurer un peu en attendant de passer les contrôles. Nous croisons un jeune homme en tee-shirt, bernuda et claquettes, nous nous trouvons incongrus avec nos doudounes. Peut être s'envole t'il vers la thaïlande? Pour passer le temps, nous regardons les autres candidats au voyage s'engouffrer vers les contrôles. Beaucoup ont des bagages dit cabines, mais certains essayent de passer avec  des baluchons et des valises de taille imposante. Refus immédiat, allez ouste à l'enregistrement.

On se décide pour y aller nous aussi, sans encombre après un passage dans Roissy val, nous entrons dans la zone de fouille. Tout se passe en anglais, sans problème. Nous sommes dans la zone dutry free, et d'attente. Notre vol est à 16h20. Bouhh, encore de l'attente. Autour de nous que des russes. Enfin le grand moment, après un nième contrôle, nous montons dans l'airbus ( bien que nous soyons sur aéroflot)  chouette nous avons un hublot. Nous avons comme voisin un professeur français sociologue qui va donner des cours à Moscou. Il est parfaitement bilingue, une chance pour nous, car les hôtesses ne parlent que russe et peu anglais. Le trajet se déroule parfaitement, avec de légères turbulences, le dîner n'est pas mauvais, les siéges ne sont des fauteuils moelleux, mais cela passe. Les autres passagers jacassent beaucoup, rient, il sont joyeux, voire un peu ivres. A l'atterrissage, ils applaudissent bruyamment leur commandant. Bienvenue en Russie, la mère patrie. Moscou est sous la neige, c'est beau. Et pour faire bien couleur locale, au moment de la descente de l'avion, la chanson de Lara est diffusée.

 Sheremetievo 2  est tout en verre et scintille de partout. Il est beaucoup plus petit que Roissy, mais apparait fonctionnel.

Nous disons merci beaucoup et au revoir en russe aux hotesses, elles sont étonnées et ravies. Nous allons beaucoup utiliser ces sésames de politesse, avec bonjour, svp  tout au long du voyage et à chaque fois cela va déclancher de la bienveillance et de la gentillesse. Très étonnant.

Il nous reste à passer le contrôle russe des passeports et de la carte d'immigration, la douane et à récupérer nos valises : sans problème. Comme nous arrivons à 22h ( heure moscou), il n' y a plus de navette pour aller à l'autre aéroport qui est à 20 minutes en voiture. Normalement, nous avons  un chauffeur  de notre voyagiste qui doit nous attendre.  Il n' y a personne, nous attendons 45 minutes, toujours rien. Voyant que nous sommes dans l'embarras, un des surveillants du hall, nous guide vers le guichet des annonces.  Toujours rien, nous décidons de prendre un taxi. Au terminal 2, il y a beaucoup de taxis, des officiels, des morfalous, des têtes de voyous, des aux noirs, nous sommes assaillis de propositions, car nous avons une tête de touriste et par conséquence de pigeon.  Il a fallu repousser leurs avances, parfois  hausser la voix. Finalement, nous  trouvons  un taximen officiel qui a une bonne tête  et qui accepte de nous prendre et d'être payé en euros.

Changement de décor,  Sheremetievo 1 est un aéroport vieillot datant des années 1960.  Nous allons aux contrôles. Là c'est tout en russe, vu mon accent, on me parle en anglais basique, et on me dévisage beaucoup : que diable viennent faire des français en vol interieur russe doivent ils penser? Mais jamais, on nous a posé des questions sur notre voyage, ni son but. Il s'en fichent du moment qu'on a un visa.

il faut enlever les chaussures, la doudoune, l'écharpe, la ceinture, le  tour de cou, faire passer les valises aux détecteurs sous le regard d'une cerbère qui beugle sur tout le monde. C'est au tour de Nono, lui on le prend toujours pour un anglais. ils regardent d'un peu plus prêt son passeport car c'est l'ancien modèle, mais comme il y a le tampon du contrôle de  Sheremetievo 2, c'est bon. Maintenant à l'enregistement, là c'est un russe typique qui est au commande. là aussi tout se passe bien. Ouffff

Pour attendre le vol intérieur, il y a une mini salle d'attente pleine sans panneau d'affichage. On nous regarde un peu évidemment. Pour annoncer les vols une hôtesse beugle, tout est en russe, il faut avoir l'oreille attentive et regarder si des passagers ayant la même destination que nous se lèvent. Nous repérons des français qui passent par MDM. On se sent moins seuls et eux aussi. Finalement à 1h20 c'est bon. Il y a quelques voyageurs avinés qui veulent embarquer, ils sont emmenés par la police russe. Nous attendons dans une pièce glacée le bus qui va nous approcher de l'avion.  Le bus est bondé, le sol gelé, gare aux glissades dans la passerelle.  On est installés, prêt à découvrir la province russe. Après un petit déjeuner bienvenu, on sombre un peu. Avant l'aterrissage, nous voyons que tout est blanc avec une neige épaisse de 20 cm et il continue de neiger.

Arrivés à P, rebelote, un bus pour mener les passagers à l'aéroport (petit). Notre interpréte nous repère vite et récupérons  vite nos valises. Il est 4h30. nous avons qu'une hâte dormir.

Fin de la journée de samedi. 

 

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