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Les enfants du paradis

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Nikolaï II : côté cour et côté coeur
02-10-2008
Nikolaï II et sa femme

Nikolaï II et sa femme

Résistant aux pressions politiques qui auraient préféré une tsarine venant de France pour honorer l’amitié entre les deux pays et, surtout, s’opposant aux velléités de sa tyrannique reine-maman, Nikolaï II épouse celle qu’il aime - et qui l’aime - fait notable pour un souverain de l’époque. La princesse allemande Alix de Hesse, petite-fille de la reine Victoria d’Angleterre, jeune fille au teint pâle et aux doux yeux bleus, se convertit, pour les besoins de la cause, à la religion orthodoxe et devient la tsarine Alexandra. « Je rêve d’épouser un jour Alix H. Je l’aime depuis longtemps, mais beaucoup plus depuis 1889, quand elle s’est installée 6 semaines à Petersbourg. Très longtemps j’ai cru que ce désir, le plus cher à mes yeux, n’allait jamais se réaliser. », écrit Nicolas dans son journal. Les deux jeunes gens avaient respectivement 12 et 16 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. Ce coup de foudre de deux adolescents se transforma en une histoire d’amour sincère et fusionnelle, puisque la tsarine Alexandra s’immisca en politique sous l’influence habile et fourbe de son conseiller mystique Raspoutine. Surnommée « l’Allemande », elle n’a jamais vraiment conquis le coeur de ses sujets, ce qui n’empêcha pas Nikolaï II de l’aimer fidèlement toute sa vie.

Nikolaï II et le pouvoir

Qu’adviendra-t-il de moi et de la Russie ? » s’interrogeait le futur tsar à la mort de son père. Autant dire que l’idée de monter sur le trône ne l’emballait pas plus que ça. Marqué par l’assassinat de son grand-père, le réformateur Alexandre II, par des révolutionnaires, il poursuit la politique conservatrice menée par son père, s’inscrivant dans la droite ligne d’un pouvoir autocratique de droit divin. Lors de son avènement, il annonce à la Douma son ambition de « maintenir le principe de l'autocratie de façon énergique et immuab-le ». Sa ligne d'action était tracée. Face à une Europe en pleine expansion sociale et économique, la Russie se retrouve donc aux mains d’un tsar qui n’a de comptes à rendre qu’à Dieu. Profondément croyant, Nikolaï II est convaincu du caractère sacré, non seulement de ses fonctions, mais de l’ensemble de la structure sociale. Son refus de transiger et de revenir sur un système archaïque tient pour lui de la mission divine. Seul état autocratique d’Europe, secoué depuis le début du XIXème siècle par des troubles révolutionnaires, un tel régime n’aurait pu éviter le violent retour de bâton que représenta la révolution bolchevique.

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Nikolaï et ses enfants

Les innombrables albums photos de la famille impéria-le prouvent au moins une chose : Nikolaï II accomplissait avec plaisir et enthousiasme son devoir paternel. Ballades à cheval, parties de tennis, farces devant l’objectif, parties de pêche avec le tsarevtich… Au moment de l’assassinat de son Premier Ministre Piotr Stolypine, sa plus grande préoccupation fut d’ailleurs le sommeil de ses filles, qui avaient assisté au tragique évènement : « Olga et Tatiana sont traumatisées car elles ont vu tout ce qui c'est passé », écrit Nicolas II à sa mère, le 10 septembre 1911, « Tatiana ne se remet pas de ce qui vient de se passer, elle ne cesse de pleurer, et elle et sa soeur ont très mal dormi. » S’il devait y avoir une favorite parmi les quatre sours, ce serait certainement Olga, réservée mais intelligente, qui se promène régulièrement à cheval avec son père à qui elle confie tout. Tatiana fait preuve d’un tempérament plus masculin et fonceur, et Maria, la cadette, est connue comme la romantique de la fratrie, ne parlant que de mariage et d’amour. La petite dernière, Anastasia, a fait l’objet d’un mythe, qui a pu être renforcé par ce que l’on sait de son caractère charmeur et indépendant. Mais le plus choyé de tous est évidemment le tsarévitch Alexis, hémophile, faible, mais rapidement très à l’aise au cours des réceptions officielles où son père se rend rarement sans lui.

Histoire d’une exécution

« Il y a des troubles dans la ville. Pour votre sécurité, veuillez descendre. » La voix du gardien réveilla le tsar. Trente minutes plus tard, il se tenait avec sa famille dans le hall de la Maison Ipatiev. Derrière les fenêtres grillagées gémissait le Ekaterinbourg nocturne. C’est dans cette « capitale de l’Oural rouge » que les bolchéviks avaient exilé le monarche et ses proches, trois mois avant cette nuit du 17 juillet 1918. Le tsar était calme, ses enfants aussi. Ils virent soudain pénétrer onze hommes armés dans la salle. Le chef de la Garde Rouge, Iakov Iourovski, s’avanca : « Vos amis approchent, a-t-il annoncé. Nous avons donc pris la décision de vous condamner à mort. » La tsarine et la princesse Olga firent le signe de croix, le tsar se mit à hurler. Et les soldats ouvrirent le feu. « C’était incompréhensible, se souviendra Iourovski. Les balles ne blessaient pas les princesses, rebondissant depuis leurs corps vers une direction opposée. » On découvrit plus tard que ce phénomène était causé par les kilos de diamants que les filles du Tsar portaient sous leurs robes. A la fin de la fusillade, le tsarevitch Alexeï était toujours en vie. Il fallut dix balles de plus et un coup de baïonette pour lui faire rendre l’âme. Outre le tsar, son épouse et ses quatre enfants, les bolchéviks ont tué leurs femme de chambre, valet, cuisinier et médecin de famille. Le seul domestique à avoir été épargné fut le jeune aide cuisiner Sednev, renvoyé de la Maison juste la veille.

Billie de Nicolay

http://www.lecourrierderussie.ru/fr/magazine/?artId=3561

Les dessous de la révolution bolchevique

Il existe plusieurs éléments troublants dans cette révolution et en particulier, on peut se demander commentles Bolcheviks regroupés dans un petit mouvement guidé par les enseignements de Karl Marx, réussirent à prendre le contrôle de la Russie.
Là,  il faut bien aborder un sujet tabou : bien qu'officiellement les Juifs n'aient jamais représenté plus de 5% de la population totale du pays, ils jouèrent un rôle hautement disproportionné et probablement décisif dans les débuts du régime bolchevik, en dominant effectivement le gouvernement soviétique pendant ses premières années.
La plupart des dirigeants communistes qui prirent le contrôle de la Russie en 1917-1920 étaient des Juifs. Léon Trotsky (Lev Bronstein) fut le chef de l'Armée Rouge, et pendant un temps, fut le responsable des Affaires Etrangères des Soviets. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l'Exécutif du Parti Bolchevik et -- en tant que président du Comité Central Exécutif -- chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l'Internationale Communiste (Komintern), l'agence centrale pour répandre la révolution dans les pays étrangers .
Ainsi,  la révolution bolchévique eut dans sa première administration 545 membres, dont au moins 447 juifs, ce qui permettait à Lénine d'annoncer lui-même que " Les juifs formeront les cadres principaux de la révolution et porteront la semence du socialisme dans les masses russes les plus ariérées."David R. Francis, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, avertit dans une dépêche à Washington en janvier 1918 : «Les dirigeants bolcheviks ici, dont la plupart sont des Juifs et dont 90% sont des exilés de retour en Russie, font peu de cas de leur pays ou de tout autre, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l'échelle mondiale

Les travaux de Sutton sur le financement  anglo-saxon :Dans son ouvrage : « Wall Street and the Bolshevik Revolution »,Anthony Sutton dévoile une partie du financement de la révolution de 1917 , les liens des financiers américains avec les révolutionnaires (une autre part étant constitué par le parrainage allemand avec ) . Il parle de l’action des dirigeants de la Kuhn and Loeb, de la firme bancaire Morgan dans l’acheminement illégal de l’or Bolchevique vers les Etats-Unis, mais aussi le rôle subversif de la Croix Rouge Américaine en Russie, cooptée par de puissants intérêts de Wall Stree.
Sutton dévoile les marchés passés entre les grandes firmes et les soviétiques dans le but précis d’accaparer le gigantesque marché russe plus de 15 ans avant que le Gouvernement des Etats-Unis ne reconnaisse le Régime Soviétique...
Pour la première fois, les liens étroits entre quelques banquiers de New-York et de nombreux révolutionnaires étaient prouvés avec des documents inattaquables, par un universitaire de renom.
 
http://eclairage.over-blog.net/article-21302847-6.html
 
 
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