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Les enfants du paradis

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L’enfant qui fait mal aux autres
31-07-2008
Un enfant qui fait mal aux autres les agresse de toutes sortes de façons, par exemple en les mordant, en les frappant, en leur donnant des coups de poing ou de pied, et ainsi de suite.

  Quoi faire ? Il vous faudra mettre en pratique plusieurs mesures.

  Évitez autant que possible les situations qui peuvent provoquer l’agressivité de l’enfant.

  • Il vaut mieux éviter les situations susceptibles de provoquer la colère de l’enfant que d’avoir à empêcher l’agression qu’il est porté à commettre une fois que la colère s’empare de lui. Ouvrez bien l’œil pour déceler les signes annonciateurs que l’observation préliminaire de l’enfant vous aura permis de noter. Lorsque vous décelez un tel signe :
    1. Si l’enfant est réceptif, discutez avec lui du sentiment de colère qu’il éprouve.
    2. S’il ne l’est pas et ne cherche qu’à décharger sa colère sur quelqu’un, maîtrisez-le physiquement. Entourez-le de vos bras dans un geste qui traduit aussi bien votre préoccupation à son égard que votre volonté de protéger ses pairs. Il est important de faire ce geste avec le plus grand calme, sans la moindre trace d’irritation.
    3. N’opposez pas votre propre colère à celle de l’enfant. Ne le lâchez que lorsqu’il s’est calmé, puis embrassez-le en disant : « Je suis heureuse que tu n’aies pas fait mal à ton camarade. »
       
  • Complimentez l’enfant pour chaque interaction positive.
    L’enfant doit apprendre à se comporter convenablement avec ses pairs. Quand son comportement est acceptable, il faut le lui dire. Complimentez-le autant que possible pour ses interactions positives. Faites-lui des remarques comme celles-ci : « Merci d’aider ton ami, c’est très gentil de ta part. », « Tu as été très gentil de laisser ton ami t’aider à construire ce garage avec les blocs. Je sais combien il aime jouer avec toi. »

    Évitez de faire allusion au comportement inacceptable. Par exemple, ne dites pas : « Tu ne fais pas mal à ton camarade. C’est bien! »
     
  • Apprenez à l’enfant à se maîtriser et à retenir systématiquement ses impulsions agressives.
    Il importe de faire comprendre à l’enfant qu’il est naturel d’éprouver de la colère, mais qu’il est par contre inacceptable de réagir à cette colère en faisant mal aux autres. Adaptez la discussion aux réactions de l’enfant.
     
    1. Commencez par lui parler de situations provoquant différentes émotions. Par exemple, dites : « J’ai eu un nouveau petit chien hier! J’étais tellement contente que j’ai eu envie de chanter et de danser de joie! Et toi, qu’est-ce qui te fait vraiment plaisir? » Si l’enfant vous répond, demandez-lui plus de détails. Sinon, donnez quelques exemples de choses simples qui vous font plaisir.
    2. Puis, parlez-lui d’autres sentiments : « Parfois, je me sens au contraire toute triste. Une de mes meilleures amies a dû déménager. Ça m’a rendue très triste. Est-ce que tu te sens triste parfois? » Encouragez l’enfant à répondre.
    3. Parlez-lui aussi de la colère : « Tu sais, parfois je me mets vraiment en colère. Et je sais que toi aussi, tu peux parfois te fâcher. Dis-moi, qu’est-ce qui te met en colère? » Donnez-lui quelques exemples de ce qui vous met en colère et aidez-le à verbaliser les situations qui le fâchent.
    4. Il vous faudra sans doute plusieurs jours pour arriver à évoquer avec lui les diverses situations provoquant des émotions.
       
  • Une fois que l’enfant aura reconnu qu’il éprouve différents sentiments en réponse à différentes situations, faites porter la discussion sur ces sentiments.
    Aidez l’enfant à verbaliser ses différentes émotions. Dites : « Que ressens-tu en toi lorsque tu es heureux? Lorsque tu es triste? Lorsque tu es en colère? Lorsque tu te sens tout seul? » Il vous faudra réfléchir à ces choses à l’avance afin d’être prêt à aider l’enfant à en parler, car il n’est pas facile de décrire les sentiments avec des mots. Mais n’oubliez surtout pas que c’est à lui de parler, avec votre aide. Il faudra peut-être, ici aussi, plusieurs jours pour en arriver à ce stade.

    Une fois que l’enfant aura verbalisé les sentiments qu’il éprouve devant telle ou telle situation, commencez à lui parler de sa façon de les exprimer. Ne critiquez pas ce qu’il vous dira. S’il dit qu’il donne des coups de poing, qu’il frappe, mord ou fait mal d’une façon ou d’une autre à la personne qui l’a mis en colère, écoutez-le sans broncher et abstenez-vous de le sermonner. Continuez à discuter avec lui des diverses émotions que l’on peut ressentir et de la façon de les exprimer par des actes.

    Dites ensuite à l’enfant que vous voulez explorer certaines façons de réagir aux émotions. S’il vous dit qu’il sourit quand il est heureux, demandez-lui s’il peut exprimer ce bonheur autrement que par le sourire. L’un de vous deux pourra alors dire qu’on peut exprimer ce sentiment en battant des mains, en sautant de joie, en chantant, en gambadant ou en embrassant quelqu’un.

    Après avoir parlé de diverses émotions, discutez avec l’enfant des façons non agressives de réagir à la colère qu’il peut éprouver. Abordez notamment les réactions suivantes :
    1. Parler à la personne qui l’a mis en colère.
    2. Se trouver quelque chose à faire en attendant que l’autre enfant finisse de jouer avec le jouet qu’il veut avoir.
    3. Taper du pied (ou sur la table) au lieu de frapper un camarade.
    4. Demander à un adulte de l’aider à surmonter sa colère.
       
  • Ayez recours à l’isolement de l’enfant chaque fois qu’il lance un objet à quelqu’un.
    Emmenez tranquillement l’enfant vers le coin d’isolement et dites-lui sur un ton calme mais ferme : « Je ne te permets pas de faire mal aux autres enfants. Tu vas t’asseoir ici jusqu’à ce que je te donne la permission de te lever ».

    Tout au long de la période d’isolement, évitez d’adresser la parole à l’enfant ou de le regarder.

    Ramassez l’objet et remettez-le à sa place. Ne demandez pas à - l’enfant de le faire : vous risqueriez d’avoir un affrontement avec lui.

    Il importe ici de lui enseigner qu’il est inadmissible de faire mal aux autres enfants et non pas de lui apprendre à remettre chaque objet à sa place, chose importante certes, mais qu’il convient de lui enseigner à un autre moment, dans un contexte différent.

    À la fin de la période d’isolement, rejoignez vite l’enfant et dites-lui : « Tu peux te lever maintenant ».

    Pas de sermons. L’enfant sait très bien pourquoi il a été isolé. Pour l’orienter vers un comportement constructif, suggérez-lui de prendre part à une activité.
  • Il n'existe pas de solution simple au problème que pose l'enfant qui fait mal aux autres en ayant recours à des comportements parfois imprévisibles.

    Si un enfant en particulier est habituellement victime de l'enfant au comportement agressif, veillez à les séparer.

    Un enfant est souvent très agressif lorsqu'il a des problèmes dans sa vie personnelle contre lesquels il ne peut rien ou presque rien. Parlez à ses parents pour savoir ce qui ne va pas dans la vie de l'enfant.

    Si l'enfant a ce comportement à tel ou tel moment de la journée ou pendant certaines activités, variez le programme quotidien.

    http://www.mfa.gouv.qc.ca/services-en-ligne/a-nous-de-jouer/fiches/mal.asp?comportement=agressif
 
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